Des moutons, des crétins, un résultat !

Vous qui suivez ou plutôt avez suivi la vie de l’entreprise avez pu vous rendre contre du jeu pervers qui s’y menait entre la direction et les syndicats.

Vous vous êtes sans doute un jour posé la question de savoir pourquoi cette entreprise arrivait à fonctionner en accumulant autant d’entorses aux règles légales en matière de droit du travail notamment.

Peut-être vous êtes vous aussi demandé pourquoi aucune grève n’était organisée alors que tous les salariés, ou presque, avaient à y gagner.

Nous allons répondre à ces questions légitimes même si vous pressentez, à minima, les raisons…

Le paysage syndical de l’entreprise intègre à peu près tous les syndicats et en particulier toutes les grandes centrales syndicales subventionnées (5) et des syndicats dit « autonomes ».

Petit historique :

Vous vous en souvenez peut-être, mais après l’arrivée de nos nouveaux actionnaires en 2017, la C.A.T. avait changé de ton pour s’adapter à cette nouvelle direction qui n’avait qu’un objectif, s’enrichir et utiliser le chiffre d’affaires de Milee à d’autres fins que son développement et son retournement vers de nouvelles activités.

Un système à la « Ponzy » aujourd’hui parfaitement illustré.

Nous avons été totalement convaincus de ces projets quand nous nous sommes aperçus que l’accord d’entreprise signé en 2016 sur la mesure du temps de distribution avait été totalement dévoyé de son sens initial par la nouvelle direction qui poursuivait sa politique de dissimulation d’heures travaillées.

Notre conviction a même été tout à fait certaine quand, en 2020, le propre secrétaire général de notre syndicat a accepté de se coucher devant nos patrons et a proposé à notre confédération nationale de l’argent pour « virer » les délégués C.A.T. hostiles à la direction et qui devenaient gênants pour elle.

Heureusement, le secrétaire général confédéral de l’époque, malheureusement décédé depuis, avait refusé et immédiatement de-mandaté le traître qui l’est d’ailleurs resté en pratiquant, toujours pour la direction, dans un autre syndicat, mais tout en restant fidèle du point de vue professionnel à une incapacité chronique à être efficace.

Il faut toutefois savoir que ça ne se passe pas comme ça dans toutes les organisations syndicales.

Après l’échec de la manœuvre, on a vu émerger un nouveau syndicat « maison » qui a été largement encouragé et financé par la direction qui était même l’auteur de ses statuts déposés pour la création du syndicat.

D’autre part et ce n’est un secret pour personne, certains syndicalistes ont l’habitude de d’avantage se soucier de leurs avantages que des problèmes des collègues.

Vous les voyez avant les élections et après… C’est silence radio.

Mais surtout, ils sont nombreux à bénéficier de largesses de la direction sous forme de divers avantages comme un véhicule de service, de cartes carburants, des heures de délégation supplémentaires, ou même d’une dispense totale d’activité sans justification pour certains.

Ainsi, beaucoup sont très éloignés des problèmes quotidiens des distributeurs ou des cadres qu’ils doivent représenter, par exemple.

La direction a tout à fait intérêt à entretenir ce fonctionnement puisque ces syndicalistes ont bien trop à perdre en prenant le risque de reprendre un fonctionnement « normal ». De plus, entretenir quelques dizaines de pions quand on compte plus de 18 000 salariés entraîne au final un résultat plutôt positif si on en juge par les économies qu’ils engendrent sur le dos des collègues.

C’est particulièrement vrai pour des élus du C.S.E. qui font œuvre de figuration et prennent les postures qui sont imposées dans chaque organisation, par un gourou lui-même trop attaché aux privilèges qui accompagnent la fonction.

Les uns derrière les autres, les secrétaires de C.S.E. engagent une politique de redistribution des richesses au profit des quelques élus sus-cités qui conditionneront ainsi l’obtention d’une majorité permettant d’organiser les votes importants sans fâcher personne et surtout pas le patron.

En langage patronal, on appelle ça « fluidifier les relations sociales ».

C’est un jeu qui déshonore la fonction syndicale même si, nous le savons tous, il faut lâcher sur un sujet pour obtenir sur un autre, et c’est par la négociation qu’on obtient des avancées et que pour négocier, il faut faire un pas vers l’autre, c’est certain, mais quand le pas est toujours dans le même sens, vous trouvez le résultat de notre entreprise…

Le P.S.E. :

Si nous prenons la négociation relative au Plan de Sauvegarde de l’Emploi négocié avant la mise en redressement judiciaire, tout le monde s’est aperçu, sans grand effort, que les dès étaient pipés et que la peur de perdre sa confortable place primait par rapport à l’intérêt de tous les collègues.

Ceci s’est illustré par plusieurs exemples dont trois sont frappants.

Souvenons-nous que les négociations devaient durer 4 mois incompressibles, que nous n’étions pas pressés donc et que toutes les possibilités étaient ouvertes dans le cadre d’une négociation.

Dès le début, nous avons indiqué que l’histoire des mises à la retraite d’office des salariés de 70 ans et plus n’était pas sérieuse. Nous l’avons démontré, mais personne ne s’est offusqué de voir dans un projet d’envergure une ineptie aussi importante.

Par cette aberration, nous avions compris que ce premier P.S.E. n’était qu’un leurre qui cachait autre chose.

Pour autant, la négociation s’est amorcée et dans le préambule de l’accord, la direction avait préparé sa pénitence et organisé le début de sa sortie.

Jugez plutôt :

Le fameux catalogue des excuses, gilets jaunes, covid, Ukraine….

À ça s’ajoute, la hausse du carburant, des salaires, des charges locatives, l’inflation non répercutés sur les tarifs.

Notre syndicat ne pouvait pas signer un document qui exonérait la direction des problèmes de l’entreprise et qui indiquait clairement qu’elle n’y était pour rien.

Surtout que nous savons tous comment est fait le traitement des « hausses de salaire » dans l’entreprise !

Nous avions donc obtenu une nouvelle rédaction :

Cette nouvelle rédaction a été insérée dans un projet, mais ne plaisait pas aux actionnaires évidemment.

A la demande d’autres syndicats négociateurs (CFE-CGC, FO, UNSA, et SASD), la première version a été réintégrée dans l’accord final.

Pensez-vous que les salariés avaient un intérêt à ça ?

Cet exemple d’obéissance démontre la teneur des relations entre les parties.

C’est bien cette version du texte qui figure dans le texte signé par les ces syndicats.

Si les mêmes vous disent un jour que la direction est incompétente, et même coupable, il faudra qu’il vous explique pourquoi non seulement, ils ont signé l’accord, mais surtout pourquoi ils y ont fait réintroduire ces excuses qui n’apportent rien aux salariés.

Si même un jour, ils tentaient de placer la direction devant ses contradictions, elle aurait beau jeu de présenter la signature qui valide les motifs de la déconfiture.

Troisième exemple, mais de taille, car il est en partie responsable de la fin de l’histoire et de la liquidation intervenue depuis, nous avions proposé de renforcer les équipes de chaque agence en permettant à des personnes qui voulaient quitter l’entreprise de remplacer ceux qui avait été désignés pour être licenciés, mais qui souhaitaient rester.

C’était une mesure de bon sens, mais surtout un moyen de permettre à l’entreprise d’avoir en son sein, des femmes et des hommes motivés et capables de relever le défi de la distribution du courrier. Des hommes motivés et formés.

Au lieu de ça, les autres organisations syndicales ont considéré que ce n’était pas important et surtout sans doute qu’il valait mieux sauver sa place que de s’occuper de l’avenir.

Dans la débandade qui a suivi, la direction a même dû annuler des licenciements et payer des gens qui étaient en préavis à ne rien faire, pour finalement reprendre le travail (et désormais de nouveau les licencier).

C’était aussi un moyen, d’après nous, d’assurer aux repreneurs potentiels, que des équipes de qualité étaient en place, mais si nous savions que tout le monde ne serait pas sauvé.

Admettez tout de même que la présence d’équipes efficaces est un élément primordial pour rassurer un investisseur qui n’a pas intérêt à trouver une coquille vide en arrivant ou du moins un bateau chargé en partie de salariés souhaitant partir et frustrés de ne pas avoir pu le faire à l’occasion du P.S.E.

Ces trois exemples simples montrent le jeu pervers des organisations syndicales ou du moins des représentants syndicaux qui peuplent l’entreprise.

Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle et date d’avant l’arrivée de nos actionnaires liquidateurs actuels, il faut aussi dire qu’avant eux, ça a aussi été eux, mais sous une autre tutelle d’actionnaires et qu’ils savaient très bien où ils mettaient les pieds.

En effet, avant de reprendre l’entreprise, les deux principaux actionnaires en ont été salariés.

Il faut se souvenir qu’en 2016, le secrétaire du Comité d’entreprise avait écrit aux vendeurs de l’entreprise que le C.E., dans son ensemble, préférait la solution Hopps, mais en oubliant de consulter les autres élus du comité d’entreprise…

Ajoutez à ça, qu’une partie des individus ne sont pas « les truites les mieux oxygénés de la rivière »… Et vous obtenez des personnes assez facile à manipuler et que des avantages suffisent à « canaliser ».

Vous comprenez donc aussi pourquoi des actions de grève qui nécessitent une unité syndicale n’ont jamais pu s’organiser et que nous avons observé très tranquillement toutes les entorses au droit du travail sans que la direction ne soit dérangée en interne.

Le C.S.E. :

Mais il y a aussi le C.S.E., un exemple en matière d’arrangements entre amis et de magouilles diverses.

Le C.S.E. c’est deux budgets, l’un pour fonctionner, l’autre pour les œuvres sociales.

Celui des œuvres sociales représente une somme quasiment intégralement utilisée pour les chèques-cadeaux.

Une partie du budget de fonctionnement pourrait l’améliorer et la C.A.T. l’avait demandé, sans succès, la proposition ayant été rejetée par d’autres syndicats.

Le budget de fonctionnement, lui, représente environs 300 000 euros.

Il est intégralement utilisé pour payer le fonctionnement du C.S.E. et donc les déplacements des élus, l’achat de matériel pour les élus et l’organisation de réunions entre élus puisque les réunions mensuelles du C.S.E. sont organisées aux frais de l’entreprise.

Disposant d’un budget de 2 100 euros par trimestre jugé insuffisant pour beaucoup, « l’heureux » élu sillonne la France pour visiter les agences et défrayée sur les bases suivantes en indemnités kilométriques, repas du midi (35 euros), repas du soir (35 euros) et hotel…

Sauf quelques-uns qui disposent d’une carte bancaire qui permet de dépasser ces limites et ceux qui disposent d’une voiture de service, mais qui se font tout même rembourser au prix fort.

On y distingue deux attitudes, soit celle d’un élu qui visite, parle avec les salariés, note les problèmes et donne suite et celle des élus qui entrent dans le bureau du responsable, font tamponner une preuve de passage et s’éloigne aussi rapidement en faisant bien attention de ne pas croiser un salarié.

Ce tourisme syndical se complète par des réunions dites « préparatoires » au C.S.E. où il est depuis longtemps organisé des réunions expresses ou il suffit d’apparaître pour percevoir, en plus du budget mensuel, une rallonge pour ce nouveau déplacement.

Depuis le changement de secrétaire, c’est désormais des réunions dites « de travail », sortes de préparatoires à la réunion préparatoire qui s’ajoutent encore aux préparatoires et permettent aux élus de percevoir de nouvelles rallonges qui n’ont qu’un but d’ailleurs avoué « griller la caisse ».

Ces réunions durent quelques minutes, une heure pour les grandes occasions et dernièrement 2 heures, ce qui marque un record qu’il faudra sûrement fêter à la prochaine réunion !

Vous comprenez aussi pourquoi vos représentants ont beaucoup à perdre à ne plus vous « représenter » du fait de la liquidation de l’entreprise, mais pourquoi aussi, auparavant, ils préféraient signer tout ce qui était proposé sans réfléchir et surtout sans risquer de perdre un train de vie qu’ils ne retrouveront jamais.

Vous n’avez donc pas été surpris d’apprendre que le mois dernier le C.S.E. s’est voté une possibilité de renouveler le matériel informatique des 17 élus pour un budget de 1 500 euros par élu alors que tout le monde savait déjà que l’entreprise courait à la liquidation et donc que les élus ne le seraient plus très rapidement.

Un moyen de s’octroyer les faveurs des élus et là aussi, d’acheter la paix.

Alors au travers du groupe, il y a bien entendu quelques personnes qui travaillent et qui n’ont pas apprécié les pratiques de ce C.S.E. mais elle ne représentent malheureusement pas une majorité.

Tout ça induit un C.S.E. qui ne sert à rien, qui n’a aucun rôle sérieux et qui ne sert qu’à enrichir des élus et à en entretenir une paix sociale voulue par la direction.

C’est d’autant plus dommage que le C.S.E. aurait pu avoir un rôle et en particulier dans les derniers épisodes.

Une attitude différente des syndicalistes et du C.S.E. couplée à une action unitaire aurait pu permettre, compte tenu des contacts déjà noués, de sauver une grande partie des emplois.

Vous, qui lisez ces lignes, ne vous demandez plus comment et pourquoi, aujourd’hui, en France, une entreprise a pu aussi longtemps traiter ses salariés de la sorte, sans que rien ne se passe. Vous avez désormais la réponse.

Ne vous demandez pas non plus pourquoi aucun média important ne vient critiquer la gestion de l’entreprise dès l’instant où les journalistes entendent certains syndicalistes vanter les qualités de la direction quand d’autres tentent de démontrer les anomalies.

Aujourd’hui, tout est foutu et les crétins sus-cités s’aperçoivent qu’ils ne seront bientôt plus rien alors attendez vous à les voir vociférer et accuser le grand patronat de forfaiture, de vol, de détournement et crier haut et fort qu’ils sont là pour défendre l’intérêt général.

C’est d’autant plus facile que l’entreprise n’existe plus, mais que le C.S.E. a encore les moyens de financer quelques juteux déplacements.

Malheureusement, il est un peu tard, mesdames et messieurs, vous avez laissé passer le train de l’honneur et n’avez plus qu’à faire comme d’habitude, pas de bruit et surtout pas de vagues… Mais cette fois, c’est comme pour les actionnaires, avec le goudron et de plumes que les salariés ne manqueraient pas de vous couvrir s’ils avaient l’occasion de vous croiser, que vous sortirez par la plus petite porte.


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18 Commentaires

  1. Bravo
    Une conclusion tout à fait claire et que les salariés vont vraiment certainement apprécier !
    J’en suis très triste de voir un tel dénouement, des gens qui voulaient travailler, qui ont fait preuve de professionnalisme jusqu’àu bout et qui maintenant sont dans une galère, méprisés de tout ces dirigeants et consorts..
    Mais la CAT est toujours là. Je vous remercie pour tout ces articles, vous mettez en lumière certains faits que nous ignorons
    Bon courage à vous tous

  2. Bonsoir
    C’est avec sidération que je lis ce commentaire comment on t-il nous faire cela mettre autant de personnes sur la paille et à la rue c’est honteux honte à eux !!!!
    J’espère qu’il le paieront tous tôt ou tard en tout cas ils ne l’emporteront pas au paradis.
    J’aimais mon métier de distributeur qui m’a permis de rencontrer de bonnes personnes aussi bien dans l’entreprise que dans la rue ou j’ai pu me lier d’amitiés avec des gens très intéressants qui aimaient et surtout qui attendez la pub que l’on distribuez avec impatience.
    Sachez que je vous remercie de tout cœur pour nous avoir défendu même si le résultat n’a pas été celui attendu.
    Bonne continuation et amitiés

  3. Qu il y ait eu des magouilles comme vous l expliquer cela n’est qu un point qui justifie le silence
    Ce qui importe à ce jour les licenciées c’est de savoir comment et quand on sera payer voilà la clef de la vraie question

    • Tout compte, nous croyons aussi vous informer sur les salaires mais il est important aussi de comprendre comment on en est arrivé la.

  4. Bonjour
    L’article est très clair, malheureusement, en voilà le résultat.
    Finalement certains à vouloir signer des accords pour un PSE qui ne tenait pas la route, et qui n’étaient là que pour défendre ses propres intérêts ou ceux du patronat, obtenir des privilèges, choses qui sont inadmissible sont maintenant licenciés comme nous.
    Des milliers de personnes sont en galère…
    J’aimais mon travail, même si c’était parfois difficile par tout les temps.
    Il faut le dire haut et fort, grâce à vous, la CAT, certaines injustices ont pu être rectifiées non seulement pour moi mais pour beaucoup de salariés.
    Je suis de tout cœur avec vous pour le combat que vous menez.

  5. Bonjour. Le rôle d’un syndicat c’est d’être force de proposition et de négocier dans l’intérêt de l’entreprise et des salariés. Mais chez Milee, certaines OS ont sombré dans la compromission. Pathétique…

  6. C’est bien mais ce qui nous importe aussi et avant tout c’est de savoir quand on va toucher notre salaire d’août et les indemnités

    • C’est bien ce type de réaction très personnelle et individualiste qui sont à l’origine de nombreux maux.

      • Nous sommes quelques dix mille individualistes et quelques milliers à attendre notre salaire alors vos petites histoires peuvent attendre de toutes les façons la liquidation serait arrivée un jour avec ou sans vous

        • Nous ne partageons pas ce point de vue, d’abord parce que un syndicat est la pour défendre l’ensemble des salariés et tenter de rassembler, qu’il ne s’agit pas de petites histoires mais bien des raisons de la situation, et que d’autre part nous traitons aussi le problème des salaires par ailleurs.
          Nous notons que si vous critiquez les informations, vous utilisez tout de même notre site pour en trouver d’autres, ce qui démontre que manifestement vous y trouvez un intérêt.
          Si l’entreprise a pu compter sur une unité syndicale, la reprise finalement avortée, aurait pu avoir lieu et non, la liquidation n’était pas une fatalité.

  7. Ce n’est point une surprise, l’égoïsme du capitalisme l’emporte dans tout les aspects de la société française, avec l’entrée de la France dans l’Europe cela c’est accentué.
    Et désormais nous avons la version la plus aboutie de l’égoisme comme Président de la République Française, Le Manu qui ne fait que manipuler tout le monde comme nos chers actionnaires, pour leurs propres intérêts en se moquant bien de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

    Les égoïstes ont tout perdu avec MILEE et cela se poursuit avec une constitution de la 5e République qui n’accorde que le droit de vote au peuple français, sans aucun pouvoir politique de décision, de contrôle, de révoquation immédiate de ces élus.

    Et l’on va me dire que c’est impossible de consulter tout les français, et pourtant avec Internet on n’hésite plus à proposer le vote électronique dans les entreprises comme aux éléctions….

    Donc c’est impossible surtout pour ceux qui sont élus en politique comme ceux qui sont élus dans les syndicats.

    Evidemment nous avons besoin d’élus mais me semble-t-il pour mettre en oeuvre les décisions politiques des français et non pas leurs décisions à la con qui ont mené la France à la catastrophe, comme celles qui ont mené MILEE à la liquidation judiciaire.

    Quelle démocratie peut se prétendre une démocratie quand un peuple n’a qu’un seul droit ?

    La constitution de la 5e République est bonne pour la retraite depuis 1958 elle a largement fait son temps.

    Nos élus doivent rendre compte, et le peuple doit pouvoir les virer quand ils ne respectent pas le mandat pour lequel on les a choisi, un mandat que le peuple doit proposer, l’élu ne doit plus pouvoir prendre de décision politique.

    Et les élus syndicaux n’auraient jamais pu conserver leurs places ainsi contrôlé par les salariés.

    Je le sais dès l’école primaire l’on vote pour des délégués de classe, ainsi endoctriné l’on trouve normal de confier son pouvoir politique à un autre qui peut être corrompu par n’importe qui.

    Aujourd’hui plus que jamais l’on le constate tout que la corruption de nos élus est évidente.

    L’on pourrait exiger de nos écoles, le tirage au sort des élus, avec un roulement pour que chaque élève devienne élu et en assume les responsabilités et devoirs, comme ça tout le monde saurait.

    Nous les Petits français devont être unis face aux égoistes qui sont les moins nombreux mais par notre indifférence collective, notre abandon collectif à nos pouvoirs politiques et salariés, font la loi à notre place que contre nos intérêts.

    je vous invite à consulter https://conferences-gesticulees.net/ et ces vidéos https://www.youtube.com/watch?v=WXFgNutNTN8

    LE SAVOIR C’EST LE POUVOIR ! NE SOYEZ PAS INDIFFERENT, PARTICIPEZ NOTRE UNION FERA NOTRE FORCE FACE AUX EGOISTES

    Merci à toute l’équipe de la CAT qui ne lache jamais rien.

  8. Saluons votre excellent travail de communication. On sait qu’on peut compter sur vous pour nous informer. En ces temps sombres, vous avez le mérite de ne pas nous laisser tomber. Bon courage.

  9. Bonjour la CAT , avez-vous des informations sur la paye de septembre ?
    Merci de votre réponse.

  10. Bonjour saviez vous si nous allons percevoir nos mois de préavis cette semaine en même temps que le salaire de septembre ? Merci

      • Et pour les salariés licenciés a la date de la liquidation nous aurons les mois de préavis quand ? Merci

        • Pour les salariés licenciés après le 9 septembre, c’est annoncé pour fin de semaine.

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