Dans la procédure collective que nous allons lancer ensemble pour obtenir réparation de tous les préjudices, nous avons de bonnes nouvelles.

Cette procédure n’arrive pas à cette période par hasard.

Vous le savez, nous défendons les salariés devant les juridictions Prud’homales depuis des années.

Nous avons également mené des procédures devant de nombreuses juridictions depuis longtemps pour faire respecter les droits des salariés d’Adrexo devenu Milee.

Nous avons également un historique complet et détaillé de tout ce qui a pu se passer depuis 2017 et la reprise de l’entreprise Adrexo.

La procédure à venir n’a donc rien du hasard et a été préparée et particulièrement depuis l’annonce du premier P.S.E. qui sonnait la fin de l’entreprise programmée par les actionnaires.

La suite nous a donné raison et nous l’avions écrit à l’époque (12 mars 2024), nous savions que les actionnaires souhaitaient faire financer ce plan social par la collectivité et ne pas en supporter le coût de cette faillite, l’avenir nous l’aura confirmé.

Passer de 18 000 salariés avant le P.S.E. à 10 000 en à peine deux ans sans aucun plan social et accompagnement traduisait une volonté d’affaiblir l’entreprise et la mise en œuvre d’un premier P.S.E. loufoque (souvenez-vous de cette annonce de licenciement des salariés de 70 ans et plus…) ne servait que de leurre pour préparer la liquidation judiciaire et faire supporter les indemnités à l’A.G.S. et surtout ne pas débourser 1 centime.

Dans notre projet, il ne s’agit pas seulement que d’aller demander quelques euros pour amortir des retards de paiement récurrents et des manques sur les dernières rémunérations.

Nous visons une action qui va globalement s’intéresser à tous les préjudices depuis les 3 dernières années (minimum garanti, temps max, modulation, requalification, etc…) mais aussi sur les conséquences des erreurs de gestion des actionnaires que nous dénonçons afin de remettre en cause la légalité des licenciements.

Nous sommes nombreux à ne pas encore avoir reçu les derniers documents relatifs à la fin des contrats et il ne serait pas sérieux de lancer les procédures avant que les soldes de tout compte soient édités et que chacun sache ce qu’il y a à demander.

Imaginez qu’une partie des sommes réclamées soient finalement payées totalement ou même partiellement par une régularisation quelconque, il faudrait alors tout refaire et nous voulons être clairs et précis dans cette procédure collective qui va nous entraîner dans une période intense en étapes constructives que nous détaillerons avec vous à chaque moment.

L’objectif est de fédérer des collègues mais aussi de créer un vrai groupe de personnes qui poursuivent le même objectif : ne pas se laisser traiter de la sorte et se faire respecter face à une direction qui a profité de nous et nous piétine encore pendant la période des licenciements en ne s’estimant pas responsable. Cette irresponsabilité n’est pas nouvelle et tout ceux qui ont eu à en souffrir ont intérêt à lutter demain.

Il n’y a rien à perdre à vouloir exposer aux juges notre situation et à demander justice. C’est tout à fait légitime.

Notre historique en matière juridique permet aujourd’hui d’être confiant et des événements récents renforcent notre position et notre souhait de mener ce combat ensemble.

Nous sommes plus de 250 à déjà être impliqués dans cette aventure.

Nous vérifions actuellement par téléphone les informations déposées et progressivement, dans les prochains jours et semaines, vous serez tous appelés directement.

Ensuite, nous organiserons sans doute un rendez-vous en visio-conférence avec tous les inscrits pour dialoguer ensemble et enfin, nous mettrons en place des rendez-vous réguliers par tous les moyens possibles pour vous tenir informés au fur et à mesure de l’avancée des dossiers.

Début 2025, une partie de ce site sera réservé aux salariés demandeurs pour suivre les procédures en toute transparence.

Pour ceux qui se posent la question du montant des préjudices qui peuvent être demandés, il n’est pas facile de répondre car des situations sont différentes selon personnes mais il sera possible de solliciter des sommes au titre des retards de versement des salaires, de rappels de salaires au titre du salaire minimum garanti ou de la modulation et aussi une indemnité sur la base d’un barème institué dans le cadre d’une réforme Prud’homale qui limite l’indemnité à un certain nmbre de mois de salaire selon l’ancienneté.

Vous trouverez ce barème, institué dans l’article 1235-3 du Code du travail en cliquant ici..

Les inscriptions sont toujours ouvertes et si vous souhaitez rejoindre ces centaines de collègues pour mener ce combat ensemble, cliquez ici.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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