Une nouvelle fois, c’est du coté de la presse que les choses se disent.
Cette fois et pour la seconde fois, c’est le site d’investigation « BLAST » qui fait état de différents dysfonctionnements du groupe Hopps.
Pour nous, C.A.T., qui connaissons bien le dossier, ce qui nous sera d’ailleurs utile pour l’action collective que nous lançons ensemble, nous pensons que les agissements du groupe et de sa direction sont un peu plus complexes qu’il n’y parait.
Si la politique s’est largement immiscée dans la vie du groupe et de ses entreprises, c’est par le truchement d’un chantage à l’emploi qui a impressionné le C.I.R.I. (comité Interministériel de Restructuration Industrielle), bras armé du ministère des Finances, qui s’est investi « à fond » pour la sauvegarde de l’emploi.
Au risque de se répéter, puisque nous l’avons déjà écrit, le vrai problème est que ce C.I.R.I. tout-puissant n’a pas exigé de l’entreprise qu’elle rentre dans le rang au niveau des normes sociales alors qu’il maintenait, artificiellement, l’entreprise à flot.
Sur-engagé dès 2019, il n’était véritablement plus possible de se retirer après avoir dépensé autant d’argent public pour soutenir Adrexo.
En réalité, cet argent public a surtout permis à l’entreprise de poursuivre une exploitation structurellement déficitaire en engraissant Hopps, sa holding, mais plus généralement ses dirigeants qui profitaient largement de la manne.
Nous affirmons donc en connaissance de cause que Frédéric Pons, Eric Paumier et Guillaume Salabert n’ont jamais connu directement Emmanuel Macron et son entourage, mais ont été suffisamment malins pour impliquer l’état dans de telles proportions qu’il était ensuite difficile de faire marche arrière.
S’il en avait été autrement, il aurait suffi aux services de renseignements de se documenter un tout petit peu pour que la puissance publique prenne peur et n’aide plus des dirigeants qui n’ont, en réalité, aucune envergure et n’ont jamais pu réussir dans aucun domaine.
Ceux qui connaissent Frédéric Pons et Eric Paumier, notamment, savent qu’ils peuvent faire illusion devant des amis, mais qu’ils sont tout à fait incapables d’aller très loin devant des spécialistes et qu’ils s’affichent davantage à la hauteur d’un clown pour l’un et d’un bonimenteur de foire pour l’autre.
Donner un marché (la propagande électorale) à une entreprise pour la sauver en la faisant travailler n’est pas spécifiquement choquant, mais ne pas s’assurer que cette entreprise respectent les règles élémentaires (le SMIC par exemple) est une lourde erreur des services de Bercy que nous avions pourtant largement alertés.
Dans le dernier épisode du refinancement de l’entreprise en 2023, alors qu’aucune banque Française ne voulait s’engager, la encore, le C.I.R.I. est intervenu pour cautionner et abonder le prêt alors qu’il n’a servi qu’à faire cesser la situation de cessation de paiement au profit des dirigeants pour y revenir quelques mois plus tard. Un nouvel échec éclatant de la stratégie publique.
Dans la réalité, le C.I.R.I. s’est engagé dans un piège crée par les dirigeants et savamment entretenu par les mêmes et n’a pu que constater qu’il s’était fait rouler dans la farine. Il a finalement décidé de « lâcher l’affaire » occasionnant la chute inexorable du groupe désormais livré à la liquidation avec ses filiales faute « d’argent magique » comme le déplorait la direction de l’éphémère société 150euros.
Dès le début, et nous l’avons toujours dit, le projet des dirigeants était d’assécher l’entreprise et de faire supporter la liquidation à la collectivité, c’est ce qui s’est passé et se concrétise désormais, le projet s’est déroulé sans accros avec la complicité (implicite ou pas) de Bercy, complicité forcée par le chantage à l’emploi dont l’état avait si peur.
Retrouver en cliquant ci-dessous la vidéo diffusée par Blast. Cette vidéo est complété par un article disponible sur le site et l’application Blast-info.fr
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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bonjour
je n ai pas eu de reponse a mon mail concernant mon solde de tout compte de3950,83 recu
par virement mais le bulletin de salaire est de 4255;40.
d autre part les conges payes pendant la maladie ( 2 jours par mois) du 1/9/2020 au31/12/2023 ne m ont pas ete regles.
Bonjour,
Nous n’avons pas de demande à votre nom dans la rubrique d’aide aux salariés.
Vous pouvez formuler votre demande en cliquant ici.
Bonjour
C’est très édifiant et cela en dit long sur la politique et les politiciens…
Quand on voit que Tapie s’en est toujours sorti on peut se dire qu’il en sera de même pour nos pieds nickeles
Bonnes fêtes