Nous avons prolongé la possibilité d’inscription à l’action judiciaire collective jusqu’au 31 décembre mais il faut arrêter les compteurs à un moment pour avancer et se focaliser sur la mise en ordre des dossiers.

Les choses ont bien avancé pour notre action collective tant au niveau des inscriptions que des premiers formulaires complémentaires que les inscrits reçoivent puis du traitement de ces données.

Après l’inscription et sa validation par téléphone, vous recevez ensuite différents messages pour compléter votre dossier et faire qu’il soit présentable en justice.

Dans notre fonctionnement, chacun contribue à la constitution de son dossier, à son niveau, et reçoit régulièrement des informations.

Nous avançons également en parallèle sur l’argumentation qui nous permettra de prouver que les dirigeants ont été coupables de fautes de gestion et ainsi de remettre en cause nos licenciements.

Dans notre projet, il ne s’agit pas seulement que d’aller demander quelques euros pour amortir des retards de paiement récurrents et des manques sur les dernières rémunérations.

Comme nous l’avons indiqué, nous avons déjà reçu des résultats favorables sur les procédures précédentes et une procédure récente permet de confirmer des doutes sur la gestion de l’entreprise. Un ancien salarié a pu ainsi obtenir près de 90 000 euros de dommages et intérêts. C’est un cas exceptionnel en ce qui concerne le niveau d’indemnisation, car il cumulait des situations inacceptables, mais il va servir aux autres salariés.

Car nous visons une action qui va globalement s’intéresser à tous les préjudices depuis les 3 dernières années (minimum garanti, temps max, modulation, requalification, retards de salaire, etc…) mais aussi sur les conséquences des erreurs de gestion des actionnaires que nous dénonçons afin de remettre en cause la légalité des licenciements.

Nous pourrons finaliser les dossiers avec les derniers documents reçus de la part du liquidateur judiciaire courant janvier.

L’objectif est de fédérer des collègues mais aussi de créer un vrai groupe de personnes qui poursuivent le même objectif : ne pas se laisser traiter de la sorte et se faire respecter face à une direction qui a profité de nous et nous piétine encore pendant la période des licenciements en ne s’estimant pas responsable. Cette irresponsabilité n’est pas nouvelle et tout ceux qui ont eu à en souffrir ont intérêt à lutter demain.

Il n’y a rien à perdre à vouloir exposer aux juges notre situation et à demander justice. C’est tout à fait légitime.

Notre historique en matière juridique permet aujourd’hui d’être confiant et des événements récents renforcent notre position et notre souhait de mener ce combat ensemble.

Nous sommes presque 500 à déjà être impliqués dans cette aventure.

Il faut maintenant ordonner les dossiers pour qu’ils soient tous complets.

Nous vérifions actuellement par téléphone les informations déposées et progressivement, dans les prochains jours et semaines, vous serez tous appelés directement (une pause de quelques jours se fera pedant les fêtes).

Ensuite, nous organiserons sans doute un rendez-vous en visio-conférence avec tous les inscrits pour dialoguer ensemble et enfin, nous mettrons en place des rendez-vous réguliers par tous les moyens possibles pour vous tenir informés au fur et à mesure de l’avancée des dossiers.

Début 2025, une partie de ce site sera réservée aux salariés demandeurs pour suivre les procédures en toute transparence.

Pour ceux qui se posent la question du montant des préjudices qui peuvent être demandés, il n’est pas facile de répondre car des situations sont différentes selon personnes mais il sera possible de solliciter des sommes au titre des retards de versement des salaires, de rappels de salaires au titre du salaire minimum garanti ou de la modulation et aussi une indemnité sur la base d’un barème institué dans le cadre d’une réforme Prud’homale qui limite l’indemnité à un certain nmbre de mois de salaire selon l’ancienneté.

Vous trouverez ce barème, institué dans l’article 235-3 du Code du travail en cliquant ici..

Les inscriptions seront donc impossibles dès le 1er janvier 2025 et il faut vous inscrire sans tarder si vous souhaitez rejoindre ces centaines de collègues pour mener ce combat ensemble, cliquez ici.

Même si vous n’avez pas reçu tous les documents de fin de contrat, l’inscription vous permettra d’initier le dossier et de le compléter ensuite.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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