Eric PAUMIER communique depuis toujours sur sa capacité à être un entrepreneur.

A 18 ans, il va créer sa première entreprise alors qu’il est encore étudiant.

Il est surtout un spécialiste des parcours de golf 18 trous, sa passion, qu’il pratique assidûment à Mallemort en Provence, sur le parcours qui borde sa propriété, le golf de Pont Royal.

Notre groupe est partenaire du prochain Open de Provence, nommé depuis 2018 : L’Open Hopps de Provence. Il se déroulera cette année du 26 au 29 septembre 2019.

Nous n’avons pas reçu d’invitations, mais il est probable que notre fierté d’appartenir à un groupe aussi dynamique nous pousse à y aller faire une petite visite. D’ailleurs, vous êtes là-bas chez vous. N’hésitez pas à vous y déplacer, vous y serez sans doute les bienvenus. Les temps forts sont le samedi 29 et le dimanche 30 septembre.

Eric confirme énergiquement son intérêt pour cette manifestation sur le site de l’événement.

« Particulièrement chère »… oui, très chère même… puisque le tarif officiel de l’organisateur prévoit 50 000 euros, hors taxes, pour être partenaire majeur. On imagine que pour que le tournoi porte le nom de Hopps, il a fallu donner un peu plus !

Nous nous posons la question de la pertinence de ce partenariat pour une entreprise comme la notre qui est spécialisée dans la distribution et la logistique.

D’habitude, les partenaires sont plutôt des marques évoluant dans le domaine du luxe. Ce ne sont pas Watts et Pataugas qui vont faire illusion sur ce segment. Jamais personne n’a prétendu que ne pas avoir de Pataugaz à 50 ans démontrait une carence dans son épanouissement social.

Eric PAUMIER indique pourtant que cet événement « met en lumière » les marques du groupe comme Adrexo.

Or, nous constatons que le chiffre d’affaire a baissé depuis 2018 et que cet événement n’a manifestement pas prouvé son efficacité marketing.

De plus, comment un groupe, qui perd énormément d’argent chaque année, peut se permettre d’investir dans un événement qui ne présente pas réellement d’intérêt pour les entreprises qui le composent ?

L’entreprise paie ses fournisseurs très en retard et ce n’est pas nouveau. Les distributeurs, dont le salaire moyen est autour de 600 euros par mois, sont payés en deux fois, n’y a-t-il pas d’autres investissements à y préférer ???

Alors, si vous n’êtes pas satisfaits du traitement que vous réserve notre « Riri » dans l’entreprise, vous pourrez aisément le rencontrer sur place, entre le 26 et 29 septembre. Plutôt que d’imaginer bloquer un centre pour vous manifester et faire prendre un risque de perte de client à l’entreprise, qui doit se maintenir pour demeurer attractive, nous pensons qu’il est plus pertinent d’y préférer une visite sur ce haut lieu publicitaire.

D’autant qu’à choisir, le paysage est tout de même plus plaisant sur le domaine de Mallemort que dans les locaux d’un centre Adrexo. Il serait plus sympa de joindre l’utile à l’agréable ! Avec un peu de chance, la manifestation trouvera un écho différent dans la presse grâce à notre présence. Peut être un moyen plus efficace de rentabiliser l’investissement finalement !

Enfin, nos sous-doués de la gestion auront le privilège de vous rencontrer, ils n’ont pas eu cette occasion depuis très longtemps. Sans doute trop longtemps et on peut légitimement imaginer que « Ricou » se fera une joie de vous initier aux joies du golf, sport où apparemment il fait une carrière plus que remarquable.

Question carrière, l’historique de la sienne est en fait un peu moins brillante que ce que l’intéressé peut en dire.

S’il a pu être entrepreneur si jeune, c’est surtout grace à un papa fortuné. Après la reprise de l’entreprise de routage familiale, ses talents ont malheureusement conduit l’entreprise à la liquidation judiciaire, comme nous vous l’expliquions dans notre article du 2 juillet dernier.

Eric PAUMIER qui indique pourtant être un « serial entrepreneur », a surtout fréquenté les tribunaux de commerce, jusqu’à présent, avec ses entreprises. On ne peut pas dire que ce « serial entrepreneur » soit un « serial réussisseur » !

On n’ira pas jusqu’à dire qu’il a également reçu un prix de vertu en matière de gestion puisque l’entreprise, Colis Privé (à l’époque ADREXO COLIS), qu’il gérait directement après que le groupe SPIR et ADREXO, avec Frédéric PONS aux commandes, lui a concédé, en plus, un petit pécule d’encouragement. Il a d’ailleurs été condamné en 2017, par la DIRECCTE à payer une amende de 250 000 euros, en raison des délais de paiement abusifs qu’il imposait à ses fournisseurs et à ses sous-traitants. En effet, l’entreprise fonctionne essentiellement sur la base du recours à de petites entreprises de livraison sous-traitantes pour assurer sa couverture géographique.

Cette forte amende venait sanctionner un système organisé visant à optimiser la trésorerie de Colis Privé au dépend des fournisseurs. L’entreprise a été portée sur la liste des entreprises épinglées pour l’année, comme il est d’usage chaque année sur le site du ministère de l’économie et des finances.

Si Eric PAUMIER est donc personnellement un amateur éclairé en matière de Golf, c’est plutôt pour les trous dans les caisses des entreprises qu’il s’illustre professionnellement.

La situation actuelle du groupe et d’Adrexo en est la plus éclatante démonstration.

Plus sérieusement, car cela pourrait être drôle si des milliers de personnes n’étaient pas touchées par ce comportement et ces méthodes, nous considérons que le fonctionnement habituel de nos actionnaires, dont Eric PAUMIER, qui conduit à ignorer l’humain et à ne pas faire d’investissements profitables dans l’outil de travail est une véritable faute de gestion. Nos actionnaires portent une lourde responsabilité pour ce qui concerne la situation actuelle de l’entreprise.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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