Les personnes a risque et prise en charge en ALD (Affection Longue Durée) ainsi que les femmes enceintes dans leur troisième trimestre de grossesse peuvent bénéficier d’un arrêt de travail.

De nouvelles dispositions viennent préciser les choses pour les personnes à risque mais qui ne sont pas prises en charge en ALD ainsi que pour les personnes vivant au domicile d’une personne considérée comme vulnérable.

Ces personnes peuvent ainsi se connecter directement, sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant, sur le site declare.ameli.fr pour demander à être mis en arrêt de travail. Cet arrêt peut être déclaré rétroactivement à la date du vendredi 13 mars pour une durée initiale de 21 jours.

Un arrêt de travail leur est délivré sur cette base, une fois effectuées les vérifications nécessaires par le service médical de l’Assurance Maladie. Le volet 3 à retourner à l’employeur est adressé à l’assuré dans les 8 jours suivant la déclaration sur le site.

Dans le cadre des annonces par le gouvernement du prolongement du confinement jusqu’au 15 avril, les arrêts délivrés par ce biais seront automatiquement renouvelés jusqu’à cette échéance.

Sur la base de cet arrêt de travail, le salarié est indemnisé dès le 1er jour d’arrêt dans les mêmes conditions que pour un arrêt maladie par l’Assurance Maladie et perçoit, le cas échéant, un complément de l’employeur.

Les personnes souffrant de l’une des pathologies listées dans l’avis du HCSP mais ne bénéficiant pas d’une prise en charge en ALD par l’Assurance Maladie sont invitées à contacter leur médecin traitant ou à défaut un médecin de ville pour évaluer si leur état de santé justifie que ce dernier leur délivre un arrêt de travail.

Ces personnes non reconnues en ALD ne peuvent donc pas auto-déclarer mais doivent passer par leur médecin traitant.

Autre précision, les personnes vivant au domicile d’une personne considérée comme vulnérables au regard des critères du HCSP (en particulier l’ALD) peuvent également bénéficier d’un arrêt de travail délivré par leur médecin traitant, ou à défaut, un médecin de ville.

Ces personnes peuvent donc désormais obtenir un arrêt sans présenter de maladie particulière mais au seul motif qu’ils vivent avec une personne vulnérable.


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