Coup dur pour Amazon France et sans doute un nouveau bras de fer en perspective entre la firme américaine et l’état Français.

Dans un article récent, nous vous rapportions le mensonge d’Amazon à l’état, la sanction vient de tomber, Amazon doit cesser, sous 24 heures, de vendre des produits autres qu’alimentaires, médicaux ou d’hygiène.

Selon le journal Le Parisien, le tribunal judiciaire de Nanterre vient d’ordonner, dans les 24 heures, de « restreindre l’activité de ses entrepôts aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, de produits d’hygiène et de produits médicaux, sous astreinte, d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».

La décision s’applique pour une durée d’un mois maximum et une réévaluation des risques qui donnera lieu à un nouveau jugement.

Il n’y aurait qu’un seul salarié contaminé au Covid-19 dans les entrepôts d’Amazon mais le tribunal indique que les mesures prises par l’entreprise sont insuffisantes au regard du risque qu’elle fait prendre à ses préparateurs et aux livreurs qui travaillent pour acheminer les colis.

Amazon avait décidé de poursuivre son activité « comme si de rien n’était », en dépit de la mobilisation du personnel, des mises en demeure des syndicats, de l’inspection et de la médecine du travail, mais aussi des critiques des ministres de l’économie et du travail.

Cette décision judiciaire n’est pas sans impact sur Adrexo et en particulier sur sa filiale Colis Privé qui sera donc rapidement privée de l’essentiel des colis venant du géant américain qui avait pourtant déclenché une vague inédite en nombre de colis à traiter et un chiffre d’affaire inespéré en cette période. Rien de bon pour les finances du groupe.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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