Prévu pour permettre à un des parents de garder un enfant dont la scolarisation n’était pas possible du fait de la fermeture des établissement, cette disposition ne sera pas reconduite après le 1er juin.

Initialement, un parent qui se trouvait dans l’obligation de garder un enfant au domicile pouvait fournir à son employeur une attestation sur l’honneur et une preuve de filiation, et justifiait ainsi son absence dans l’entreprise.

Pendant la période de chômage partiel, des parents n’ont pas eu à utiliser ce mécanisme, l’entreprise étant par ailleurs fermée ou en activité réduite.

Depuis la réouverture progressive des activité, des salariés supplémentaires ont du faire intervenir cette mesure.

Le gouvernement a également laissé le choix aux parents de scolariser ou pas leurs enfants à compter du 11 mai, permettant également de percevoir une allocation dans la forme du chômage partiel pour le parent concerné.

A partir du 1er juin, le gouvernement a officiellement indiqué qu’il cesserait d’indemniser les parents concernés.

Ils devront donc soit scolariser leurs enfants, soit utiliser le congés sans solde ou des congés payés.

Il faut toutefois nuancer l’arrêt de cette prise en charge car les établissements qui seraient amenés à organiser des scolarisations sur 2 ou 3 jours seulement, délivreront des attestations qui permettront aux parents de continuer à bénéficier d’une prise en charge, mais uniquement sur les jours ou l’enfant n’est pas scolarisé.

De même, si un établissement demeure fermé, une attestation en ce sens sera délivrée afin qu’un des parents puisse bénéficier d’une autorisation d’absence et d’une allocation, toujours calculée sur la base du chômage partiel.

Précisons que la fin de cette mesure d’accompagnement ne concerne que l’indemnité pour garde d’enfant puisque la possibilité d’isoler un salarié vulnérable ou dit « à risque » reste possible dans les conditions habituelles.


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