Ce n’est pas nouveau, le climat social dans l’entreprise n’a jamais été très bon et on ne peut pas dire que la direction de l’entreprise entretienne de bonnes relations avec ses interlocuteurs syndicaux, surtout quand ceux-ci ne partagent pas des idées n’évolutions très contestables.

Coté actionnaires, ils affichent depuis toujours un profond mépris pour les syndicats et plus généralement les salariés.

La C.A.T., en première ligne, s’attire toujours les foudres de nos dirigeant.

Contestation des mandats syndicaux, plainte en diffamation, procédure de tentative de licenciement, le mois d’août nous a apporté son lot d’attaques.

Tout cela, sans doute dans le but de limiter l’action syndicale, mais bien au contraire, comme à notre habitude, les attaques décuplent nos forces.

Après avoir tenté de s’ingérer dans la gestion de notre syndicat, c’est sur le plan judiciaire que la direction a décidé de mener son nouveau combat.

Dont acte.

Toutefois, il ne faut pas perdre vue, de notre coté, notre mission qui consiste, non pas à nous défendre, ce que nous ferons bien entendu, mais d’abord à vous défendre et à vous représenter.

Pour notre défense, nos avocats s’occuperont des dossiers mais nous nous focaliserons, nous, sur l’intérêt des salariés et sur la poursuite des activités de l’entreprise, imprimés publicitaires, courriers, colis.

D’un point de vue de la négociation, nous serons bien plus regardant, pour ne pas dire exigeant. Nous y participerons, mais, compte tenu des attaques en cours, nous ne ferons aucune concession dans un pareil climat.

Il n’y aura aucune pause dans nos actions et notre communication.

L’entreprise connait toujours d’importante difficultés, ce n’est pas un mystère. La gestion globale du groupe nous semble éminemment critiquable, à plus d’un titre.

Il faut que les choses soient tout à fait claires, nous ne changerons pas pour nous compromettre et resterons, quoiqu’il arrive, orienté vers votre défense et le progrès social dans l’entreprise.

Le groupe est toujours sous perfusion et bénéficie de l’aide de l’état, ce qui l’oblige à entretenir avec les partenaires sociaux, des relations de confiance, et une certaine exemplarité dans ses relations sociales et ce n’est manifestement pas le cas.

Nous venons donc d’intervenir par écrit, tant auprès des services de l’état que de l’inspection du travail, afin d’alerter sur cette forte dégradation du climat social interne, illustrée par un véritable harcèlement, en particulier avec notre organisation syndicale, qui, rappelons le, est la première de l’entreprise avec plus de 34% de représentativité aux dernières élections de 2020.

Respectez la C.A.T. Adrexo, c’est aussi respecter les salariés qui ont massivement choisi notre syndicat pour les représenter.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.