Avec l’évolution des règles relatives aux commerces, et aux secteurs essentiels et non essentiels, l’activité de l’entreprise est soumise à des variations quotidiennes.

Il faut bien avouer que plus personnes ne comprend grand chose à ce nouveau confinement.

Les librairies ferment, mais les grandes surfaces qui vendent des livres restent ouvertes et bien entendu, les sites qui commercialisent les mêmes livres également.

Il y a de quoi vexer plus d’un libraire qui se demande bien pourquoi ce maudit virus serait plus actif dans son échoppe que dans un grand magasin.

Résultat, plutôt que d’établir des règles et des protocoles pour les petits commerçants, les grandes surfaces doivent neutraliser leurs rayons livres, et par la même occasion, jouets, cadeaux et marchandises non essentielles.

Que ce soit pour les petits commerçants ou pour les grandes surfaces, voila une décision qui tombe à pic, juste avant les fêtes de noël qui pourrait bien, par décision gouvernementale, être décalée à Paques.

Sans compter qu’un livre doit-il être considéré comme un produit essentiel ou pas ? La culture, c’est comme la confiture… disait-on… sauf que la confiture, précisément, on peut encore en acheter !

Pas de pot !

Les coiffeurs, qui avaient aménagés leurs salons pour limiter le risque, faisaient porter des masques aux clients et en portaient eux-mêmes en permanence, doivent de nouveau fermer, mais ceux qui pratiquent à domicile pouvaient travailler… jusqu’à ce que le gouvernement corrige cela en interdisant tout le monde.

Plus de merlan à la cantine, qui, elle, reste ouverte !

Fort logiquement, les grandes surfaces, qui pensaient initialement pouvoir continuer à travailler normalement, souhaitent aujourd’hui ne plus distribuer les prospectus qui concernent des rayons fermés et vont, par ricochet, entrainer une réduction du volume à distribuer qui ne sera pas supportable pour Adrexo.

Là où ces volumes étaient déjà faibles, du fait par exemple de l’absence de prospectus alimentaires, il y a déjà pu avoir des mesures de chômage partiel appliquées dès cette semaine, mais pour la semaine suivante (47), nous n’y couperons sans doute pas et de manière nettement plus marquée.

Ces catalogues seront-ils distribués plus tard… rien n’est moins sûr !

Vous allez donc être contactés par vos responsables, au fur et à mesure de la semaine, afin que votre situation vous soit notifiée et nous n’aurons d’amélioration que lorsque le gouvernement aura décidé de réviser sa copie en autorisant de nouveau certains commerces.

Mais quand ? une révision des mesures d’interdiction doit intervenir sous une huitaine de jour. Officiellement, une « réévaluation ».

Les aberrations étant évidentes, mais ne pouvant s’avouer de suite, il y aura du changement, c’est sur.

Si, dans les prochains jours, vous entendez dire que les statistiques épidémiques baissent ou que la reproduction du virus est en baisse, vous serez les témoins d’une volonté de préparer l’opinion à des changements en faveur des petits commerçants.

Les gouvernements ont depuis longtemps basé une partie de leurs annonces sur la technique du « ballon sonde » qui consiste à laisser « fuiter » quelques indiscrétions pour voir comment réagit l’opinion et rectifier le cas échéant les mesures à prendre.

Dès la semaine prochaine, la presse choisie pour cette technique commencera à diffuser et à préparer le peuple, pour que le gouvernement puisse arriver à point nommé quelques jours plus tard.

La réouverture de petits commerces entrainant celle des rayons des grandes surfaces, nous saurons donc très vite l’orientation décidée et nos clients pourront anticiper une reprise de la diffusion en boites à lettres. La machine Adrexienne n’étant pas arrêtée, il sera facile de mobiliser les salariés et de reprendre une activité normale ou quasi-normale.

Souhaitons que ce soit le cas, et que le pays retrouve certains de ces commerçants.


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