La rumeur courait depuis la proclamation des résultats du premier tour et s’est confirmée de jour en jour.

Elle a été évoquée lors de la réunion de « scellement » des listes des candidats du second tour.

Il semblerait que quelques personnes se soient autorisées à voter à la place des véritables électeurs.

Ils auraient récupérer les numéros de sécurité sociale et se seraient fait délivrer un identifiant et un mot de passe par l’assistance du prestataire du vote électronique.

Seulement, quand le vrai électeur a voulu exprimer son suffrage, le système indiquait qu’il avait déjà voté !

En fait, rien de surprenant, il ne fallait pas être spécialiste en fraude informatique pour deviner que quelques petits malins auraient l’idée de voter à la place d’autres. Etant entendu que la prétendue sécurité ajoutée par l’obligation de taper une partie du numéro de sécurité sociale n’était pas de nature à empêcher quoique ce soit et la preuve en est.

Dès l’instant où le mot de passe est disponible sur tous les écrans des permanents, sur nombre de documents actuels ou passés, ce qui le plus étonnant, ce n’est pas que ces fraudes soient constatées mais que le phénomène n’est pas été plus développé.

Le choix de la direction, dicté par une volonté d’aller vite, très vite et sans doute trop vite, s’est porté sur une solution qui était loin de permettre d’atteindre l’objectif attendu et de neutraliser la possibilité d’usurper des identités et de voter frauduleusement.

Le prestataire détient les éléments de preuve qui permettront sans doute d’identifier le ou les fraudeurs puisque toutes les communications passées à l’assistance sont enregistrées tant sur les contenus que sur les numéros de téléphone utilisés.

Des plaintes auraient été déposées par les victimes de ces usurpations et une enquête devrait donc se faire.

A ce jour, nous n’avons aucune idée de la véritable ampleur de cette fraude.

Ce qui est également assez surprenant, c’est que les identifiants ainsi délivrés restent valables pour le second tour, encore une facilité accordée pour permettre de tricher !

Lors de la négociation du protocole électoral (que nous n’avons pas signé notamment pour cette raison), nous avions d’ailleurs réclamé que de véritables sécurités soient installées pour ce vote, ce qui nous avait été refusé et non retenu par l’ensemble des organisations syndicales. Nous vous invitons à lire ou relire l’article diffusé à cette époque :


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