Les chauffeurs livreurs de colis qui travaille pour Adrexo sont gérés sous couvert d’un accord d’entreprise qui prévoit la modulation et le lissage du temps de travail.

Cet accord n’étant pas respecté, la C.A.T. ADREXO, signataire de cet accord, vient de le dénoncer officiellement.

Que va-t-il se passer désormais ?

L’accord dénoncé reste valable jusqu’à la négociation d’un nouvel accord de substitution et au maximum pour 1 an.

Ce délai peut être accéléré si d’autres signatures dénoncent également l’accord.

Ensuite, à défaut d’un nouvel accord, les conditions de droit commun s’appliquent.

Ce serait alors la disparition du système de modulation et l’application du paiement des heures majorées au mois le mois.

Pourquoi avoir dénoncé l’accord ?

Nous nous sommes aperçu au gré des contacts que les dispositions de l’accord « colis » étaient contournées.

C’est le cas par exemple sur les temps de travail hebdomadaires qui dépassent parfois 42 heures.

Dans ce cas, les heures sont immédiatement payées en heures supplémentaires avec des majorations.

Nous avons constaté qu’au lieu de ca, les heures supplémentaires étaient basculées sur d’autres semaines faibles afin d’éviter le paiement des heures supplémentaires.

De même, certains horaires ne sont pas consignés pour réduire les salaires et baisser les compteurs de modulation.

Il est donc tout à fait certain que cet accord n’avait plus de sens au regard des dispositions prises pour en assurer le contournement, et ce, dans pratiquement toutes les agences.

Nous estimons que les chauffeurs sont déjà payés très peu chère, qu’ils ne profitent d’aucun avantage (pas de prime de panier par exemple) et qu’un accord d’entreprise n’a pas vocation à réduire encore les maigres avantages qu’ils pourraient avoir en travaillant plus.

La C.A.T. – ADREXO ne pouvait donc plus maintenir sa signature sur un tel accord.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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