Sous le prétexte de l’application du principe d’interprétation stricte de la loi, en refusant d’organiser les réunions du CSE en présentiel la présidence du C.S.E. d’Adrexo a fait délibérément et unilatéralement le choix d’utiliser la Visio conférence pour mieux occulter les débats.

Cette décision provoque chez les élus C.A.T., incompréhension, indignation et colère.

En empêchant de donner au débat sur le caractère social des sujets la portée et l’étendue qu’il commande, notre instance, détentrice de la fonction sociale d’établir la vérité, se réduit d’elle-même à une froide dimension technique et administrative.

En interdisant la tenue en présentiel de nos réunions, en raison de « l’altération du discernement de l’intérêt collectif », notre plus haute direction nous prive d’une délibération publique majeure concernant tous les points évoqués dans les réunions.

Cette décision pose question à la démocratie dans le fonctionnement du C.S.E. dans notre entreprise.

Nous tenons à souligner l’importance de la reprise normale des réunions et manifestations dans toutes les instances quelles soient régaliennes, entreprises, associatives, politiques, sportives….

A  Montpellier à la fin du mois d’octobre le convent du GODF réunira 1500 personnes…

Des meetings se produisent actuellement dans toute la France avec la présence de 3000 personnes….

Les salles et enceintes sportives sont réouvertes…

Les réunions préparatoires de ce même C.S.E. se tiennent en présentiel.

Nous n’accepterons pas de prolongation à ce simulacre si d’aventure la direction souhaite continuer à œuvrer dans ce confort !

En effet jusqu’à fin Aout les circonstances exceptionnelles provoquées par la crise sanitaire nous ont amenés à utiliser la visio pour s’adapter aux réunions du C.S.E.

Nous faisons un diagnostic, par nature incertain dans ce cas, comme seul facteur déclenchant du comportement anti démocratique, a conduit les hautes instances du C.S.E. à empêcher les tenues en présentiel des réunions et donc l’examen minutieux des sujets qui mettent en jeux nos structures sociales comme les fondements les plus profonds de notre entreprise.

Sur des sujets aussi graves et déterminants pour l’ensemble du corps social, comment analyser, interpréter et comprendre un tel déni.

A  quelles failles, faiblesses et lâchetés de nos instances renvoient cette décision ?

A quels risques pour l’édifice démocrate, nous exposent un tel fait ?

La C.A.T. – Adrexo a le devoir d’apporter par les travaux de ses membres, son éclairage et sa contribution à ces réflexions fondamentales.

La C.A.T. – Adrexo, par ses principes issus de la philosophie des lumières, par son histoire inséparable de notre République démocratique et sociale, est profondément affectée et préoccupée par la permanence de l’intensité de ces maux inacceptables.

Non, nous n’accepterons plus le silence de l’anonymat !


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