Elle a été annoncée comme acquise pour tous les salariés qui perçoivent moins de 2000 euros nets par mois mais nécessite une rectification de la loi de finance, et le sénat souhaite se faire entendre.

Le rapporteur général de la commission des finances, Jean-François Husson (LR), et le groupe « Les Républicains » ont déposé un amendement de suppression de cette indemnité inflation.

Pour eux, cette prime serait mal ciblée et pourrait s’avérer inefficace.

Ils regrettent en particulier le fait que la composition de la famille ne soit pas prise en compte ainsi que son besoin particulier en carburant, ce dernier point étant le motif initial de la décision gouvernementale.

L’état souhaite amoindrir le coût du carburant pour les familles par l’octroi de cette prime qui serait versée à 38 millions de personnes pourtant sans vérifier si elles utilisent ou pas, un véhicule.

Par ailleurs, les républicains pointent du doigt des risques de fraudes ou de versements multiples qui pourraient constituer un « précédent dangereux ».

Si le sénat venait à frapper fort et à voter contre le versement de cette prime, c’est l’assemblée nationale qui devrait se prononcer de nouveau et emporter la décision finale.

La groupe « en marche », fidèle au gouvernement, rétablirait donc la prime, mais pas forcément dans des délais permettant de la verser à la date prévue initialement.

Les payes sont en effet préparées bien en amont des versements et parfois clôturées très tôt dans le mois, selon les entreprises, le versement pourrait donc se faire sur des périodes différentes.

Rappelons que si c’est l’employeur qui verse la prime, il se remboursera immédiatement par une réduction de cotisations sociales équivalente.


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