Personne ne semble vouloir assumer l’erreur commise lors de l’extraction du fichier des bénéficiaires aux chèques cadeaux du C.S.E..

Ni l’entreprise qui en est à l’origine, ni le bureau du C.S.E. qui n’a pas vérifié et ne s’est pas étonné d’une telle réduction d’effectif.

La solution des dirigeants du C.S.E. était toute trouvée, et malgré des écrits contraires invitant l’entreprise à assumer ses responsabilités, le bureau avait finalement décidé d’endetter le C.S.E. pour emprunter de l’argent à l’entreprise à valoir sur le budget de 2022.

Inacceptable quand on sait que cet artifice aurait provoqué la baisse du montant des chéquiers de l’année prochaine alors que les salariés ne sont en rien responsables de cette situation.

L’erreur est humaine, mais une fois qu’elle a été commise, il faut l’assumer et surtout, la rectifier. C’est à l’entreprise de le faire en augmentant volontairement sa subvention.

Il est déjà contestable de devoir être présent depuis une année au 31 août de l’année en cours pour percevoir le seul avantage octroyé par notre C.S.E., voila qu’il faudrait maintenant faire des concessions supplémentaires alors qu’il ne s’agit que d’un manque d’un peu plus de 100 000 euros sur un budget de plus d’un million.

Les élus C.A.T. se sont clairement prononcés pour que l’entreprise, qui a réalisé de substantielles économies en organisant les réunion de C.S.E. par visio-conférence au lieu de réunir les élus à Paris comme cela était l’habitude (environs 300 000 euros), rétrocède une partie de ces économies dans ce financement et corrige ainsi sa maladresse.

Ce ne serait que justice.

Devant cette difficulté, mais surtout devant celles à venir et voyant le vent tourner, le secrétaire du C.S.E. a décidé de s’évaporer non pas de son poste d’élu, mais de sa responsabilité de secrétaire, qu’il avait bien du mal à exercer depuis le début.

A l’évidence, la situation crée par l’entreprise pourrait laisser sur le coté 1 750 salariés oubliés et n’est pas acceptable, les élus de la C.A.T. vont donc mettre en demeure l’entreprise, en sa qualité de présidente du C.S.E., de faire cesser ce trouble manifestement illicite et de permettre une distribution à tous les salariés, du chèque de 100 euros qu’ils peuvent légitiment attendre.


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