Pour les plus anciens d’entres nous, l’épisode de gestion du C.S.E. pour les années 2020 – 2022 en particulier, et du C.E. auparavant restent gravés dans les mémoires du fait d’actes de gestion très suspects et qui n’ont pas été oubliés.

Aujourd’hui, il en sera notamment question pendant la réunion de C.S.E.

Ce qui est nouveau dans un premier temps, c’est que l’équipe actuelle qui assure la gestion du C.S.E. est bien décidée à ne pas mettre la poussière sous le tapis et à enterrer les dossiers.

Ce qui est aussi nouveau c’est que la même équipe a pu récupérer de nombreux éléments comptables qui prouvent que des irrégularités sont présentes dans les comptes.

Ces éléments seraient en cours d’analyse et seraient édifiants.

En l’espèce, il ne s’agit pas de quelques euros de dépassement pour un repas ou une quelconque dépense sans importance mais bien d’irrégularités qui portent sur des centaines ou des milliers d’euros.

C’est sur ces cas, que le bureau du C.S.E. va proposer d’étudier la faisabilité d’actions judiciaires en faisant voter une délibération en C.S.E. pour désigner un avocat.

Evidement, les tractations discrètes ont déjà commencé et des élus tentent de reporter cette décision.

Bien entendu, ceux qui n’ont rien à se reprocher voteront sans difficulté cette mesure.

Après ces débats, le compte rendu de la réunion qui sera affiché dans les agences permettra de voir qui résiste à la manifestation de la vérité et nous ne manquerons pas de publier ici, les noms et étiquettes syndicales des élus qui résisteront ou tenteront d’empêcher que le C.S.E. envisage une procédure officielle.

Car, depuis quelques mois, le principal suspect a été « exfiltré » de l’entreprise par une rupture conventionnelle et d’autres ne sont pas pressés de voir leurs noms sur des assignations judiciaires.

Le plus drôle, si cela devait l’être, c’est que des élus de syndicats dits « révolutionnaires » très demandeurs dans le passé de la transparence financière, montent aujourd’hui au créneau pour défendre les ex-ennemis devenus subitement respectables. De quoi rendre suspects ceux qui naguère lavaient plus blanc que blanc.

Comme nous détenons, nous aussi, quelques photos de documents « suspects », nous verrons bien si ces nouveaux émissaires apprécient d’être associés aux magouilles des années passées. Ces documents présentent par exemple des demandes de remboursement a deux avec les mêmes justificatifs photocopiés, d’autres apparaissent avec des notes de frais disproportionnées pour des réunions où ils ne devaient pas être, et d’autres encore paraissent à l’autre bout de la France alors qu’une formation rémunérée par le C.S.E. les occupait en région parisienne.

Bref, deux repas avec le même ticket pour deux personnes différentes, et un stagiaire en formation qui fait remplir un formulaire à 300 kilomètres du lieu de formation alors que l’état de présence indique qu’il était – aussi – en stage… La fête au village quoi et un moyen de se faire payer des kilomètres.

Sans oublier, bien sur, les sommes retirées en espèce dans un distributeur de billet d’un établissement de jeux du sud ouest, c’est certain, tout doit être mis à plat.

Les salariés auraient raison de considérer que ces élus ne peuvent plus prendre aucune responsabilité à l’intérieur du C.S.E.

L’opération qui vise à remettre l’institution C.S.E. sur les rails en reprenant une gestion rigoureuse et obtenant remboursement des sommes indument dépensées doit aller jusqu’à son terme, étape par étape et toute transparence, nous ne comprendrions pas qu’un élu puisse s’opposer aujourd’hui à cette volonté commune de voir l’institution fonctionner normalement et corriger les erreurs du passé.

Pour la bonne bouche, voici un exemple qui porte sur une période encore plus récente (2021) :

1 repas à 1067 euros, c’est sans doute un peu cher….

Pendant ce temps la, les distributeurs ont du mal à se faire payer les heures travaillées et n’auront cette année encore, aucune amélioration de salaire.


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