À la grande époque des bronzés et des tribunaux entre 2016 et 2020, des doutes sérieux sur la gestion de la trésorerie du comité d’entreprise se posaient.

D’ailleurs, un élu de la C.A.T, trésorier adjoint à l’époque, s’en était ému…

Il demanda donc l’accès aux comptes sans délai, comme le prévoit la loi.

Que croyez-vous qu’il arriva ?

Ben le cerbère de service, qui servait accessoirement de trésorier, refusa ! Sans aucune explication tangible.

il s’en est suivi une série de contentieux longue comme une liste d’attente de badauds fébriles devant un distributeur automatique de billets d’un casino du sud-ouest de la France.

Evidemment, le gardien du trésor n’a cessé d’expliquer aux autres élus, bouche bée prêts à recevoir la béquée, que tout était en règle. Nickel ! Mais voilà !!!

L’audit des comptes de l’ancien Comité d’Entreprise a – enfin – rendu ses conclusions et levé beaucoup de doutes.

L’intérêt de cet audit est de produire des éléments factuels sur la gestion de l’ancien C.E.

Nos élus à l’actuel C.S.E. en ont reçu l’intégralité et le C.S.E. devra désormais l’étudier et en tirer les conséquences.

L’expert en charge de l’audit des comptes du Comité d’Entreprise confirme qu’il apparait des « anomalies » dans la comptabilité de l’institution.

Nous avions déjà évoqué des retraits en espèces au distributeur de billets d’un Casino du sud-ouest qui avaient été détectés sur des relevés bancaires a coup de ponctions souvent nocturnes à cet établissement de jeux.

Des déplacements sans justificatifs sont aussi pointés parfois pour plusieurs dizaines de milliers d’euros semblerait il.

Et maintenant ?

Le C.S.E., qui vient au droit du C.E. aura à se prononcer sur les conséquences de ce qui apparait comme des opérations suspectes.

Il faut toutefois temporiser car il semblerait également que certaines sommes soient « normales » même si les justifications manquent. Des usages existaient dans ce C.E. et tout le monde était informé à l’époque. Il faut donc étudier les résultats attentivement en se focalisant sur les anomalies importantes et qui mettent en lumière un « système » bien rodé visant à tricher.

L’audit met en évidence des manques mineurs, comme des petites notes de péages ou d’hôtels pour des montants tout à fait normaux au regard du déplacement évoqué et dans les limites du budget alloué. L’absence d’un ticket ne remet pas en cause l’honnêteté d’un élu d’autant que personne ne sait si ce ticket a existé un jour dans les pièces stockées.

L’absence de numérisation à l’époque engendre des conséquences qui ne seraient pas possible de retrouver aujourd’hui.

Pour autant, des sommes hallucinantes seraient présentes et particulièrement pour des élus qui ne sont plus dans l’entreprise ayant profité de largesse de celle-ci pour la quitter avec des indemnités et aller travailler ailleurs.

La balle est dans le camp du C.S.E. désormais étant précisé que les élus actuels travaillent dans le cadre d’une nouvelle mandature, après de nouvelles élections, et héritent de la situation.

Jusqu’à preuve du contraire, depuis ces nouvelles élections, les règles imposées sont respectées (sauf au début par une poignée d’anciens élus qui se n’étaient sans doute pas encore acclimatés !) et la nouvelle équipe aux commandes actuellement s’efforce de gérer l’institution au mieux et en toute transparence.


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