En début de soirée aujourd’hui même pour les syndicats et demain matin pour les élus du C.S.E., sont organisés des réunions afin de faire un point sur la situation de l’entreprise.

Depuis la vente de la filiale Colis Privé à CGA CGM, l’entreprise avait pu solder ses dettes et survivre jusqu’à de nouvelles tensions de trésorerie il y a quelques mois et en particulier des restrictions sur les salaires (distributions partielles imposées, réductions d’activité,…).

Comme vous pouvez vous en rendre compte, le volume de prospectus distribué ne cesse de se réduire et il est déjà prévu de nouvelles baisses importantes à partir de septembre 2023 en particulier chez les clients du secteur alimentaire.

En limitant la qualité de la distribution, il est aussi certain que l’entreprise n’encourage pas les clients à communiquer avec elle.

Tout est organisé pour accompagner la mort de ce mode de diffusion publicitaire, dans sa forme actuelle.

Le média 150euros présenté comme « la solution » souffre déjà de quelques lacunes, la aussi, conséquence notamment d’une gestion des fichiers assez « cavalière ».

L’heure est grave, car l’entreprise retrouve ses difficultés financières, ce n’est pas une surprise, mais n’a plus grand chose à vendre pour se sortir de ce mauvais pas.

Dans un premier temps, l’urgence est au financement du fonctionnement de Milee et il semblerait que l’entreprise puisse compter sur un geste financier de l’état pour compenser l’effet « Oui Pub » et cherche actuellement à emprunter une forte somme en complément.

Elle reportera par ailleurs des investissements annoncés.

D’autres sujets peuvent faire l’objet d’annonces comme le recours au chômage partiel par exemple puisque c’est ce que le groupe pratique déjà sur d’autres filiales et sans doute aussi la programmation de l’arrêt de la distribution « toutes boites » puisqu’il faudra bien l’anticiper et envisager une date car les volumes en baisse ne pourraient qu’engendrer des dépenses sans les recettes nécessaires en face et ainsi accroitre les difficultés.

Rappelons que depuis sa reprise en 2017 et malgré les volumes que nous connaissons, la société n’a pas pu trouver d’équilibre et devenir bénéficiaire. Elle n’a cessé d’accumuler des pertes.

Enfin, c’est du coté du personnel dans le réseau qu’il pourrait y avoir une volonté d’adapter les moyens, des pistes ont déjà été évoquées.


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