Parfois, un entretien préalable au licenciement d’un salarié cache bien d’autres choses.

Quand nous assistons le salariés, c’est aussi un moyen de vérifier le contexte des lieux et la réalité des motifs invoqués.

Pour finir par le remake de l’arroseur arrosé…

A Rennes, cela avait été l’occasion de découvrir que le licenciement du salarié coordinateur colis était en fait un moyen pour placer le petit ami de la cadre responsable du secteur à un poste d’agent de maitrise sur le site à sa place.

Tout cela dans le cadre d’un système bien organisé de vente de pneus commandés par l’entreprise et vendus pour le compte de la dite cadre.

Depuis, cette dernière, son petit ami et même le responsable régional qui avait connaissance de l’éxistence de ce trafic, ont quitté l’entreprise, les deux premiers au moins ayant été licenciés pour faute.

Pour autant, la pauvre victime de ces machinations, qui avait été lui même licencié non pas pour faute mais pour « cause réele et sérieuse » auparavant et avant que le scandale n’éclate, se retrouve sans boulot.

C’est donc tout à fait légitimement et en toute confiance qu’il a demandé à la C.A.T. de saisir le Conseil de Prud’hommes et d’assurer son assistance pour faire condamner l’entreprise.

Ce dossier qui intéresse d’ailleurs la presse locale, fera donc l’objet d’un examen prochain par le tribunal et sera l’occasion d’un grand déballage public de cette affaire de pneus assez originale car inédite en sa forme et son importance.


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