Il y a quelques semaines, la direction augmentait son activité de recyclage et vente de papier en réduisant les zones de distribution de 20 % en moyenne sur toute la France.

Cependant, les distances INTRA UG (à l’intérieur du secteur) étaient maintenues pour permettre la distribution du courrier et de la presse qu’il fallait tout de même distribuer sur les zones de couverture supprimées.

En début de semaine 8, l’entreprise a recalculé les distances et supprimé les kilomètres associés à ces parties de secteurs qui ne sont plus distribuées.

Autant, on pouvait entendre qu’il faille maintenir ces trajets pour le courrier malgré l’absence de distribution publicitaire dès l’instant où les kilomètres continuaient à être payés, autant, puisque ce n’est plus le cas, on peut se poser la question de savoir si nous devons encore y aller.

D’une part, le plan indiquant qu’il ne faut plus s’y rendre, et les distances n’étant plus rémunérées, aucun tribunal ne pourra entendre que l’entreprise sanctionne un salarié qui n’aurait pas distribué un courrier sur une zone supprimée.

D’autre part, on peut légitimement se poser la question de savoir ce qui pourrait arriver si un accident grave arrivait alors que le distributeur est sur une zone supprimée pour distribuer un courrier isolé.

Dans un contexte ou l’entreprise tire toujours un peu plus sur la ficelle au détriment des distributeurs, ne respecte personne, il est évident que les salariés peuvent ne pas être très encouragés à rendre service.

Beaucoup de responsables, eux, sont de plus en plus dépités, et peinent à faire appliquer des consignes aussi décalées.

Sur ces zones, qui deviennent « hors secteur », il serait normal et respectueux de la procédure d’indiquer que le courrier n’a pas été distribué car il est hors secteur et statué ainsi sur le PDA.

Alors que la qualité de service avait été placée comme une priorité sur les activités courriers et presse, il est fort probable que ces méthodes entraînent une baisse du niveau de qualité, ce qui n’est évidemment pas un bon signal pour les clients.

Décidément, l’entreprise a du mal à se sortir de ses travers de sous-qualités chroniques même quand elle essaye de conquérir de nouveaux marchés. Le naturel revient vite et entraine de véritables fautes de gestion comme nous en avons tant connu par le passé.


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