La direction poursuit sa volonté d’organiser un rapport de force.

À ce jeu, dans la situation de décrépitude totale de l’entreprise, elle sait prendre de gros risques.

En toute transparence, nous avions décidé de vous montrer hier les réponses de la direction et nos commentaires.

Voici sa nouvelle littérature dont on sent bien que l’auteur n’est ni un grand lettré, ni un grand connaisseur de notre métier et c’est bien dommage.

Ne cherchez plus, l’entreprise n’y est pour rien, ce sont vos banques qui sont coupables !

Quant au 6 % qui n’auront les virements que la semaine prochaine, ils représentent la quantité négligeable…

Dont acte !

  1. Aux accusations qui suivent, nous répondrons ceci ;
  • L’entreprise que vous évoquez continue de payer ses salariés à la hauteur de leur engagement contractuel, (ou des heures réellement effectuées si supérieures au contrat), et en fonction des dépenses réellement engagées

Il est inutile de commenter cette diarrhée littérale.

Les salariés apprécieront la manière dont l’entreprise considère le niveau des salaires et la réalité du versement de toutes les heures travaillées et des frais « réellement engagés ».

Vous voyez là, le vrai visage de notre direction.

  1. Sur les feuilles de route :

« Les managers sont forcés de faire des feuilles de route refusées illégales pour tenter d’escamoter cette garantie pour absorber les baisses de volume, mais aussi les baisses de taux de couverture que vous avez imposées ».

Aucune directive de la direction n’est à l’origine de ce que vous décrivez s’agissant des feuilles de route.  De surcroît, depuis maintenant plus de 2 ans, nous traitons les cas isolés et individuels, qui sont majoritairement portés à notre connaissance par les OS et élus du CSE. Si vous avez connaissance de mauvaises pratiques, alors nous vous remercions de procéder, comme d’habitude, à un signalement.

Les managers apprécieront également… Ne vous sentez plus obligés de faire des feuilles de route refusées, ce n’est pas une demande de la direction.

Elle oublie de dire que lorsque nous signalons de « mauvaises pratiques », elle ne nous répond pas.

  1. Dernier point :

C’est ballot… de nombreux témoignages disent le contraire. N’oubliez pas, Messieurs, Mesdames, que de nombreux cadres et agents de maîtrise n’ont plus aucune motivation et comprennent bien la stratégie l’entreprise. La direction avance aujourd’hui seule, à marche forcée, sans l’aide de ses équipes. Un bateau à la dérive qui ne peut pas compter sur son équipage.

La direction passe aux menaces qui n’impressionnent personne, nous détenons toutes les justifications, en même plus, de ce qui est affirmé haut et fort.

Pour autant, elle n’indique rien sur le versement des salaires. Il ne faut pas s’attendre à recevoir les salaires aujourd’hui, c’est très peu probable.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.