Elle vient d’officialiser, auprès des salariés disposant d’une boite mail professionnelle, sa décision visant à demander le placement en redressement judiciaire des sociétés Milee et AD PRODUCTION.

Elle a également indiqué au C.S.E. qu’elle allait communiquer cette information à la Presse peu après la réunion avec les représentants du personnel.

La même procédure de dépôt de bilan est en cours pour la societé DISPEO, filiale de Hopps Group également.

Nos actionnaires sortent de nouveau de catalogue des excuses habituelles, on dit que le ridicule ne tue pas… Heureusement pour eux !

Voici les raisons annoncées :

Bon, les excuses sur les gilets jaunes, le covid et l’Ukraine passaient auprès des personnes peu informées et externes à l’entreprise, mais autant dire que pour les salariés de Milee, ça frise le « foutage de gueule » et encore une fois témoigne du profond mépris de la direction envers ses salariés.

Les salariés, contrairement à ce que pensent nos dirigeants, ne sont pas idiots et savent bien ce qui se passe dans l’entreprise et vivent chaque jour les difficultés. Ils connaissent bien les véritables raisons de cet échec qui ne datent pas des gilets jaunes, mais de 2017, dans les premiers mois de la reprise d’Adrexo et des choix qui ont été opérés à l’époque.

On a appris également lors du C.S.E. de ce matin que la direction avait bien chargé au moins une organisation syndicale complice de manipuler les négociations en faveur d’une signature d’un accord partiel visant à limiter les chances de reclassements à l’intérieur des périmètres géographiques (zone d’emplois), et ce, malgré l’avis défavorable de la DREETS (inspection du travail) qui trouvait cette décision largement prématurée.

Le P.S.E. en cours est donc suspendu (ce qui n’est pas très exact, car celui-ci n’a plus lieu d’être et sera totalement abandonné dès que le redressement judiciaire sera prononcé.), il y en aura sans doute un autre prochainement, sur des bases différentes, sûrement moins négociables et peut-être plus méchantes que le premier. La procédure de redressement était impérative pour protéger l’entreprise et ses dirigeants qui avaient déjà tardé à se déclarer en difficulté et impose désormais que ce soit le mandataire judiciaire qui monte le projet de PSE.

Aujourd’hui, nos dirigeants ont affirmé le juste contraire de ce qu’ils affirmaient il y a quelques semaines. Finalement, aucune médiation ne serait en cours avec le ministère de l’Intérieur pour dédommager Milee de la rupture du marché de la distribution de la propagande électorale. Il y a quelques semaines, les mêmes affirmaient devant nous qu’un avocat de l’entreprise avait rencontré le ministre en personne et que ce dernier en avait validé le principe… La aussi, sans doute une incidence de l’ukraine ?

La direction se permet aussi d’affirmer aussi que pas un euro n’a quitté Milee vers les dirigeants ou une autre entreprise contrairement à ce qui a été indiqué par « certains ».

C’est encore faux !

Ce n’est pas ce qu’indique le procès-verbal de l’assemblée générale de Milee qui a été publié au greffe du Tribunal de commerce :

Etant précise que « l’associé unique » est Hopps Group.

Alors, sauf à ne pas savoir lire, 70 Millions sont bien remontés à Hopps Group ?

A vous de juger !


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