Le traitement du salaire de mai a été traité dans des délais exceptionnels par l’A.G.S. et le mandataire judiciaire, mais c’est coté Milee que la fin du traitement semble poser problème.

Malgré une communication très optimiste en début de mois, la réalité semble très différente chez Milee au niveau du traitement de la paye de mai car il y a encore des salariés qui ne sont pas payés du tout.

Manifestement, il y a eu un traitement de fichier qui a généré quelques problèmes sur des RIB car des salariés qui recevaient le salaire par ce moyen depuis des années ont vu leurs salaires rejetés pour un problème de RIB.

Certains ont reçu un nouveau virement, d’autres un chèque et tous n’ont pas encore reçu l’argent.

Pour les salariés à temps plein, le salaire a été versé par le mandataire jusqu’au 29 mai. Le 30 et 31 mai est à la charge de l’entreprise qui aurait procédé aux virements le 17 juin 2024.

Toutefois la direction indique que ces virements ne concernent que 1401 personnes car 320 seraient encore en cours de traitement.

Ce n’est donc pas encore gagné et nous sommes le 18 juin !

Quant aux acomptes du 14 juin, l’inspection du travail d’Aix en Provence a demandé des explications à l’entreprise car l’application de l’article L.L3242-1 impose le versement d’acomptes.

En effet, l’employeur est tenu de verser l’acompte pour la période travaillée et la période de paye qui va du 13 mai au 9 juin répond bien à cette condition.

Une partie de la rémunération sera prise en compte par l’A.G.S. (du 13 mai au 30 mai) mais la seconde période allant du 31 mai au 9 juin est due par l’entreprise et elle ne peut donc pas légalement la retenir au motif que la première période n’est pas à sa charge.

Cette situation est inquiétante à plus d’un titre.

D’abord, parce que l’on se demande pourquoi il faut autant de temps pour régler deux jours de salaire aux salariés à plein temps.

La dessus la direction ne répond pas à nos messages.

Ensuite, parce que l’on se demande pourquoi la direction a décidé de ne pas verser d’acomptes alors qu’elle sait qu’elle a cette obligation.

La encore, la direction ne répond pas et nous avons donc été contraints de saisir les services de contrôle.

Enfin, si nous nous félicitions initialement de la mise à disposition rapide des données auprès de l’A.G.S. par Milee, on se rend compte que ces données comportaient un nombre important d’erreurs et la encore, la direction ne s’explique pas.

Si la raison est une absence totale d’argent pour effectuer ces paiements, ceci explique le silence de la direction, mais ne serait pas très rassurant pour la suite.

Les sommes en jeux étant assez limitées, ce serait réellement une situation désespérée, mais nous penchons plutôt pour un calcul de l’entreprise pour des raisons que nous ne connaissons pas.

Le silence de la direction n’est pas de nature à nous rassurer.


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