Les choses ont bien avancé pour notre action collective tant au niveau des inscriptions initiales que des premiers formulaires complémentaires que les inscrits reçoivent ensuite, et enfin, pour le traitement de ces données.

Après l’inscription et sa validation par téléphone, qui est désormais terminée, différents messages sont envoyés pour compléter votre dossier et faire qu’il soit présentable en justice.

Dans notre fonctionnement, chacun contribue à la constitution de son dossier, à son niveau, et reçoit régulièrement des informations. Nous avançons ainsi beaucoup plus vite.

Nous progressons également en parallèle sur l’argumentation qui nous permettra de prouver que les dirigeants ont été coupables de fautes de gestion et ainsi de remettre en cause nos licenciements.

Dans notre projet, il ne s’agit pas seulement que d’aller demander quelques euros pour amortir des retards de paiement récurrents et des manques sur les dernières rémunérations.

Comme nous l’avons indiqué, nous avons déjà reçu des résultats favorables sur les procédures précédentes et une procédure très récente permet de confirmer des doutes sur la gestion de l’entreprise. Un ancien salarié a pu ainsi obtenir près de 90 000 euros de dommages et intérêts. C’est un cas exceptionnel en ce qui concerne le niveau d’indemnisation, car il cumulait des situations inacceptables, mais son résultat va servir aux autres salariés.

Nous visons une action qui va globalement s’intéresser à tous les préjudices depuis les 3 dernières années (minimum garanti, temps max, modulation, requalification, retards de salaire, etc…) mais aussi sur les conséquences des erreurs de gestion des actionnaires que nous dénonçons afin de remettre en cause la légalité des licenciements.

Nous pourrons finaliser les dossiers avec les derniers documents reçus de la part du liquidateur judiciaire fin janvier.

L’objectif est de fédérer des collègues, mais aussi de créer un vrai groupe de personnes qui poursuivent le même objectif : ne pas se laisser traiter de la sorte et se faire respecter face à une direction qui a profité de nous et nous piétine encore pendant la période des licenciements en ne s’estimant pas responsable.

Cette irresponsabilité n’est pas nouvelle et tout ceux qui ont eu à en souffrir ont intérêt à lutter demain.

Il n’y a rien à perdre à vouloir exposer aux juges notre situation et à demander justice. C’est tout à fait légitime.

Notre historique en matière juridique permet aujourd’hui d’être confiant et des événements récents renforcent notre position et notre souhait de mener ce combat ensemble.

Nous avons largement dépassé le nombre d’inscrits prévus puisque nous sommes plus de 650 à déjà être impliqués dans cette aventure.

Il faut maintenant ordonner les dossiers pour qu’ils soient tous complets. Ce n’est pas simple au regard du nombre de salariés et aux particularités de chacun.

Tous les inscrits ont désormais été tous appelés directement. Il reste quelques salariés injoignables à essayer de contacter et si vous êtes concernés, nous vous conseillons de vous manifester.

Ensuite, nous avons organisé trois rendez-vous en visio-conférence avec tous les inscrits pour dialoguer ensemble, nous avons pu ainsi réunir près de 300 personnes.

Comme prévu, depuis début 2025, une partie de ce site est réservée aux salariés demandeurs pour suivre les procédures en toute transparence.

Avec autant de salariés mobilisés, nous aurons un poids conséquent qui va permettre une action forte que nous réussirons ensemble.